Seconde journée de travail pour la délégation polynésienne en mission en Vendée

Pour la seconde journée de la mission en métropole, la délégation a été scindée en deux groupes. Composé du président du SPCPF, de Moana LEHARTEL, Teva GUILLAIN et Tepuaraurii TERIITAHI, le premier groupe avait un programme de visite axé sur le développement économique. Pauline NIVA, Cathy PUCHON, Juliana FAATAHE et Rosita HOFFMANN composaient un second groupe autour du social.
©SPCPF

Le groupe « développement économique », a rencontré un chef d'entreprise dynamique de la région M. THOMAZEAU, à la tête de la société THOMSEA. Celle-ci collecte les algues qui polluent les plages de Saint Hilaire de Riez et les commercialise à un industriel breton qui les transforme en aliment pour poulets et cochons. Pour aider son activité, la mairie met à la disposition de cette entreprise une plate-forme de stockage. Mieux encore, pour attirer l'industriel breton à implanter une usine de transformation dans la commune, cette dernière a tout mis en œuvre pour répondre au mieux aux besoins de l’entreprise.

Une visite du port de pêche et de sa criée, gérés par une SEM intercommunale – dont la communauté de communes "Pays de Saint-Gilles" est l'actionnaire majoritaire – et du port de plaisance de la commune de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, qui dispose de 1000 emplacements et est géré par une SEM communale. Les directeurs des deux SEM ont été longuement interrogés par la délégation polynésienne, très intéressée.

Le groupe « action sociale » a pour sa part assisté à une présentation du pôle emploi, de la mission locale pour l'emploi (ciblée sur la jeunesse) et du Cap pour l'emploi chargé du suivi des travailleurs handicapés. L'adjointe responsable de l'emploi de la commune de Saint Hilaire du Riez a exposé au groupe les relations que la commune entretient avec ces organismes et la manière dont ils travaillent ensemble.

Visite ensuite d'un chantier d'insertion et rencontre avec ARIANE, une association d'insertion qui aide les personnes en situation précaire à se réinsérer professionnellement en entretenant des jardins ou en assurant le nettoyage de maisons. L'association attire les clients en proposant un coût inférieur au marché et une réduction d'impôt.