Le projet hygiène alimentaire du SPCPF, une priorité pour garantir le bien-être de nos enfants polynésiens

Le temps du repas est un moment qui contribue à l’apprentissage, il est donc important de servir des plats de qualité. Mais, il est primordial de servir aux enfants des repas sans risque d’intoxication alimentaire Pour cela, le SPCPF mène un grand projet sur le volet hygiène alimentaire permettant de créer des outils. Le but principal est d’accompagner les communes sur la mise aux normes des sites et des pratiques de la restauration scolaire.
©Gregoire Le bacon

L’objectif sur le long terme est de rendre les communes autonomes dans l’analyse et la maitrise de leurs risques.

La démarche qualité,

Dans ce volet hygiène alimentaire, la démarche qualité consiste principalement à identifier et évaluer les risques sanitaires, mettre en place des actions correctives, et s’assurer de la maitrise des bonnes pratiques d’hygiènes des services de la restauration scolaire, afin de tendre vers le risque sanitaire « zéro ».

Cette démarche qualité demande des connaissances dans le domaine de l’hygiène alimentaire, et n’est pas courante en Polynésie française. Pour cela le SPCPF travail sur des outils, des séquences de sensibilisation pour la mise en place d’une démarche qualité.

Les outils du SPCPF

Pour l’accompagnement des communes sur le volet hygiène alimentaire le SPCPF travail sur des outils permettant de compléter les connaissances des acteurs de la restauration scolaire à la demande des communes.

En 2017 le SPCPF a déjà mené un travail en partenariat avec le Centre d’Hygiène et de Salubrité Publique et d’autres partenaires privées sur la création du guide des bonnes pratiques d’hygiène des locaux.  

Actuellement le SPCPF travaille sur un projet pilote à la demande de la commune d’Uturoa, adhérente à la compétence « Restauration scolaire ». Ce projet pilote permettra au SPCPF de créer des outils et des séquences de sensibilisation répondant aux besoins d’une commune, qui pourrait profiter à d’autres communes. Les outils créés sont testés par des agents communaux, cela permet de prendre en compte leurs remarques, pour améliorer et surtout adapté les outils. Ces derniers permettront de développer une autonomie des communes pour une auto-évaluation du service de la restauration scolaire, et la mise en place des actions correctives et /ou préventives nécessaire pour tendre vers le risque sanitaire « zéro ».