L’eau distribuée par les communes sous contrôle

Pour que l’eau distribuée par une commune soit déclarée potable, il faut non seulement qu’elle respecte les paramètres de potabilité fixés par la réglementation du Pays sur la qualité des eaux destinées à la consommation humaine, mais qu’un programme de contrôle de qualité soient réalisés par les communes sur l’eau distribuée.

Deux arrêtés de 1999 et 2018 fixent la fréquence des analyses à effectuer en fonction de la quantité d’eau distribuée. La distribution d’eau par réseaux, situation la plus fréquente, exige au moins douze analyses par an sur chaque réseau. Quand l’eau est distribuée par borne, comme c’est le cas aux Tuamotu, deux analyses par an sont requises sur chaque point de distribution.

Le Centre d’Hygiène et de Salubrité Publique(CHSP) de la Direction de la santé, peut lui aussi réaliser des contrôles inopinés. Leurs résultats sont pris en compte dans le calcul du taux de potabilité apparaissant dans le rapport annuel du CHSP.

Les unités de production et de distribution réclament donc une grande vigilance dans les opérations d’entretien et de maintenance, tout au long de l’année, afin de distribuer une eau déclarée potable de bonne qualité à la population.