Les cantines scolaires passent au vert

Dans les communes, le service public de restauration scolaire du 1er degré est très souvent restreint à la préparation et au service des repas aux enfants.Toutefois, ce service peut aussi être le vecteur des politiques publiques en matière de santé, d’éducation, de social et de développement durable.
Les élus formateurs référents restauration scolaire du SPCPF ont pu découvrir un eco-digesteur

La prise de conscience et les problématiques environnementales et sociétales actuelles poussent les communes à faire différemment. De plus en plus d’initiatives « durables » voient le jour.

Les restes des repas jetés à la poubelle sont en particulier une vraie problématique pour les communes. Les services tentent de trouver un équilibre entre introduire de nouvelles saveurs et réduire le gaspillage.

Pour ce faire, deux axes d’amélioration sont développés : réduire le gaspillage et valoriser les déchets.

En amont, il s’agit évidemment d’ajuster les quantités à l’effectif réellement présent, de favoriser des produits de meilleur qualité, d’améliorer les conditions de prise de repas… Malgré tout il restera des déchets.

Valoriser les déchets avec un eco-digesteur

 

De nombreuses solutions existent pour valoriser les restes de production et les restes des assiettes. La commune de Mahina a par exemple fait le choix d’installer des composteurs dans ses écoles.

Un autre dispositif possible est « l’éco digesteur ». Les élus formateurs référents restauration scolaire du SPCPF ont pu découvrir récemment en quoi consistait ce procédé. La présentation a été conjointement assurée par le directeur technique de la prison de Nuutania et une société très connue opérant dans ce secteur en Polynésie française.

Cet équipement permet une réduction des bio-déchets de 90 %, les transformant en compost. Par un procédé qui mélange chaleur, micro organismes et brasse mécanique, les restes de cuisine ont une nouvelle vie. Un éco-digesteur peut « digérer » 200 kg de déchets par jour. Il en existe de toute taille.

Il s’agit d’une bonne alternative pouvant intéresser les communes qui souhaitent réduire très significativement leurs bio-déchets.