Le 28° congrès des communes a ouvert ses portes sous le préau de l’école Fareroi à Mahina

Séquence institutionnelle pour commencer. Après l’ouverture traditionnelle rythmée par les chants du groupe de la commune, l’après-midi a été consacrée aux discours. Prononcés successivement par le maire de Mahina Damas Teuira, le président du SPCPF, le président de l’APF, le vice-président du Pays Teva Rohfritsch puis le haut-commissaire René Bidal les différentes interventions ont permis de fixer le cadre des travaux.
©Manu'a VECKER-SUE

Le maire de Mahina s’est réjoui d’accueillir les congressistes dans sa commune. Il y a vu « le signe d’une certaine confiance en notre ville de la part de nos partenaires, le signe de la dynamique de Mahina ». Il a saisi l’opportunité de son intervention pour dresser rapidement un premier bilan de son action à la tête de la commune. « S’agissant de notre bilan à Mahina, le challenge consistait à sortir de l’isolement dans lequel s’est trouvé pendant si longtemps cette commune pourtant importante de l’agglomération. Il fallait sortir de la tutelle de la CTC, sortir de l’isolement et de la léthargie par rapport à l’investissement public, sortir de l’isolement par rapport à nos partenaires institutionnels. »

 

Le président du SPCPF a quant à lui présenté le thème du congrès. « Ce troisième congrès de la mandature marque une étape primordiale dans notre parcours l’élu municipal. Nous sommes en effet arrivés à mi-parcours de la mandature. Elues en mars 2014, les équipes municipales ont désormais effectué la moitié de leurs mandats, qui s’achèveront en 2020. Cette première étape accomplie doit permettre aux élus municipaux polynésiens de dresser un premier bilan de leur action. Il s’agira ensuite de « de dégager une vision prospective de l’engagement et des actions à mener par les communes » pour l’horizon 2020. Il a indiqué rapidement sa satisfaction sur les chantiers accomplis par le SPCPF au cours des trois dernières années et s’est félicité à la fin de son intervention des excellentes relations que les communes entretiennent désormais avec le Pays.

Le président de l’Assemblée de la Polynésie française Marcel Tuihani a souligné que "Sans moyens, l’action véritable est illusoire". Les moyens des communes et la fiscalité communale en particulier sont l’épicentre des enjeux : "L’autonomie des communes est au cœur de leur développement et de leur capacité à répondre aux compétences qu’elles doivent assumer.

Le vice-président du Pays a mis l’accent sur l’effort financier consenti en faveur des communes, mais également sur les textes soumis à l’Assemblée permettant un meilleur fonctionnement de ces collectivités.

Le haut-commissaire de son côté a exhorté les communes à travailler en bonne intelligence avec le Pays, pour afficher une unité nécessaire selon lui pour rassurer les autorités de l’Etat au niveau national, mais aussi les investisseurs au plan local.

Ce mardi les congressistes travaillerons en ateliers consacrés notamment au bilan des outils financiers et juridiques mis à leur disposition.